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Tiphaine et Marc, une année auprès d'Ecoles du Monde à Madagascar

Alors que leur mission humanitaire au sein d’Écoles du Monde prendra bientôt fin (nous sommes en décembre 2020), Tiphaine et Marc Ramanantsoa reviennent sur leur année de bénévolat à l’école de Besely.


Comment avez-vous décidé de partir à Madagascar vous engager auprès d’Écoles du Monde ?


Marc et moi nous sommes rencontrés il y quelques années autour de sujets d’entrepreneuriat social et avons rapidement eu envie de nous engager ensemble dans une association ayant une expertise dans l’éducation des populations défavorisées.

Marc étant franco-malgache et souhaitant se rapprocher de ses racines, se tourner vers Madagascar s’imposa vite comme une évidence. Quant à moi, j’avais déjà passé plusieurs années sur le terrain en Asie et en Amérique Latine dans des ONG axées sur l’éducation : prêter main forte à une association œuvrant pour les enfants défavorisés de Madagascar fut en ce sens un choix assez naturel.

C’est ainsi que nous avons rencontré Charles Gassot, le Président-fondateur d’Écoles du Monde il y a trois ans. Le projet nous a immédiatement séduit et nous avons commencé à aider ponctuellement l’équipe de Paris sur notre temps libre. Néanmoins, nos vies parisiennes ne nous permettaient pas de nous engager autant que nous l’aurions souhaité. C’est ainsi qu’est née l’idée de prendre une année sabbatique et de venir nous engager sur le terrain dans les écoles de brousse.




Quelles ont été vos missions sur place ?


Nos missions principales étaient d’ordre pédagogique. Écoles du Monde recherche, dans ses différentes écoles, à encourager la recherche pédagogique afin d’offrir aux enfants un enseignement de qualité. Avant notre départ, nous nous étions donc formés à des pédagogies alternatives plus adaptées au développement cognitif des enfants.


A notre arrivée, nous nous sommes tout d’abord concentrés sur l’observation de la vie et de la scolarité de Besely afin de comprendre les sujets sur lesquels nous pouvions être utiles en priorité. Nous avons ensuite mis en place un programme de formation des professeurs et de création de supports pédagogiques pour l’ensemble de l’année.Afin que notre travail soit pérenne, nous avons donné très peu de cours directement aux enfants mais nous nous sommes concentrés sur le transfert de compétence auprès de l’équipe pédagogique d’Écoles du Monde, qui est devenue une deuxième famille.


A côté de ce travail purement pédagogique, nous avons également apporté notre aide à la directrice du collège, Madame Mirana, et au directeur de l’école primaire, Monsieur Aimé, quant au fonctionnement et la gestion de l’école et du site : création d’une base de données pour le suivi administratif, réflexion sur la gestion des ressources humaines, organisation de communications plus régulières, gestion des stocks, etc.


Quel est votre plus beau souvenir de cette année en brousse ?


Sans aucune hésitation : les rencontres avec la population. Leur gentillesse, leur spontanéité et leur joie de vivre.

Cette année de bénévolat nous aura offertes de magnifiques rencontres avec de très belles personnes. Malgré les différences culturelles qui peuvent exister, nous avons été accueillis avec tant de simplicité et de bienveillance que nous avons créé des liens plus forts que ce que nous avions pu imaginer.


Une telle expérience est une école de vie et d’humilité que nous souhaitons à tout le monde de fréquenter.




Quelle a été votre plus grande difficulté ?


Dire au revoir !

Nous repartons en France avec la tête pleine de souvenirs et le cœur lourd. Cette année a été très enrichissante pour nous et pour notre couple, et nous en sommes extrêmement reconnaissants.

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